Revue de presse

Polémique en Italie, la fermeture d’un établissement pour l’Aïd passe mal.

En Italie, une polémique a émergé suite à la décision d’un groupe scolaire de Pioltello, près de Milan, de fermer ses portes le 10 avril pour célébrer l’Aïd El-Fitr, marquant la fin du Ramadan. Cette décision, touchant un établissement de 1 200 élèves dont 40% sont de confession ou de culture musulmane, a suscité des réactions vives, notamment de la part de figures politiques de droite telles que Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et leader de la Ligue (extrême droite), qui y voit une atteinte aux valeurs et traditions italiennes.

La décision de l’école, prise à l’unanimité par le conseil d’établissement et initialement sans controverse, est devenue un sujet de débat national après la publication de Salvini. Le ministre de l’Instruction, Giuseppe Valditara, également membre de la Ligue, a demandé une révision des motivations didactiques derrière cette décision et sa conformité avec les lois éducatives régionales. L’office scolaire régional de la Lombardie a par la suite signalé des irrégularités dans la prise de cette décision, suggérant sa possible annulation.

Le débat s’est étendu aux médias, reflétant un clivage d’opinions. Certains y voient une preuve d' »islamisation », tandis que d’autres, comme le Corriere della Sera, défendent l’idée qu’accorder un nouveau droit ne signifie pas en supprimer un autre, soulignant que la décision n’impacte pas négativement les traditions italiennes.

Les enseignants de l’établissement justifient leur choix par le fait qu’une fréquentation très réduite des élèves durant cette journée rendrait difficile la tenue de cours normaux. Cette affaire met en lumière les tensions autour de l’intégration des traditions et fêtes religieuses non chrétiennes dans le calendrier scolaire italien, dans un contexte de débats plus larges sur l’identité et le multiculturalisme.

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter l’article complet via ce lien : « Société. Fermer l’école pour fêter la fin du ramadan ? La polémique explose en Italie« .

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