Deux semaines de Ramadan et pas de cessez-le-feu à Gaza
Deux semaines après le commencement du Ramadan, la situation à Gaza demeure critique, sans signe d’une trêve dans les affrontements. Un nouveau vote était prévu le 25 mars par le Conseil de sécurité de l’ONU pour un projet de résolution demandant un cessez-le-feu immédiat, bien que les tentatives précédentes aient été bloquées par des vetos. Les espoirs d’une pause dans les hostilités pour le début du Ramadan se sont évaporés, laissant les habitants de Gaza confrontés aux bombardements et aux pénuries d’eau et de nourriture.
Les récits émanant de Gaza dépeignent une réalité déchirante, notamment avec l’image largement diffusée de fidèles priant sur les décombres de leur mosquée détruite. Asma, une résidente déplacée de Khan Younès à Rafah, témoigne de l’impossibilité de vivre le Ramadan dans la sérénité habituellement associée à ce mois sacré. La guerre oblige les habitants à se concentrer sur la survie quotidienne, à chercher de la nourriture et de l’eau, plutôt que de se dédier à la prière et à la spiritualité.
Le Ramadan, temps de convivialité et de réunion familiale, est fortement perturbé. Asma décrit une situation désolante où les gens ont tout perdu, vivant sous des tentes dans les rues, subissant des attaques nocturnes et des bombardements qui ont fait de nombreux martyrs, des blessés et détruit des maisons, particulièrement à Rafah.
Malgré le désir d’une trêve, l’espoir diminue face à l’adversité continuelle. Cette période met en lumière les défis extrêmes auxquels sont confrontés les Gazaouis, qui tentent de maintenir leurs traditions et pratiques religieuses dans un contexte de conflit incessant.
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